Situé au cœur de la Ville de Québec dans le quartier St-Roch, le nouvel édifice de l’INRS regroupe sous un même toit le siège social de l’INRS ainsi que INRS Eau, Terre, Environnement et INRS Urbanisation, Culture et Société. Totalisant plus de 17 000 m², la superficie du bâtiment abrite 12 500 m² exclusivement dédiés aux laboratoires et bureaux de recherche. Les autres espaces sont utilisés pour des fonctions pédagogiques, administratives et de support à la recherche.
Maximisant la pleine superficie du site tout en favorisant une utilisation adaptée et efficace des aires de plancher pour les diverses activités, l’édifice se compose de deux ailes parallèles situées de part et d’autre d’un atrium central. Cet atrium devient à la fois un lien visuel et un lien fonctionnel entre les laboratoires et les bureaux, favorisant ainsi les interactions entre les chercheurs. Grâce à sa configuration et à son orientation, cet atrium bénéficie d’une grande luminosité qui est redistribuée aux espaces contigus.
L’édifice de l’INRS s’intègre au milieu bâti environnant par sa volumétrie et son traitement architectural. La proportion des ouvertures et des fenêtres, les fonctions qui prennent place sur chaque façade ainsi que la mise en œuvre des matériaux sont autant d’éléments qui permettent aux quatre façades de s’approprier le caractère distinct des rues où elles se dressent. Des aménagements paysagés extérieurs viennent finaliser l’intégration de l’édifice. Un plan d’eau du côté du parc St-Roch et un jardin suspendu du côté de la rue Dorchester deviennent l’extension de l’atrium, renforçant ainsi les liens intérieurs/extérieurs du projet.
De plus, l’édifice de l’INRS incorpore plusieurs caractéristiques environnementales. L’orientation du bâtiment permet de maximiser l’apport de lumière naturelle à l’atrium et à ses espaces adjacents. La façade vitrée au sud de cet atrium possède un profond parapet permettant de réduire les gains solaires en été, tout en n’entravant pas les précieux gains solaires hivernaux. Cela contribue à diminuer la consommation d’énergie du bâtiment.