Client
Ville de Beauport
Emplacement
Beauport
Date de construction
1988
Coût de construction
4 M$
Nombre d'étages
2
Mention d'excellence en architecture, Ordre des architectes du Québec, 1988
Le projet de rénovation et agrandissement du centre administratif de la ville de Beauport a été développé dans un contexte de revitalisation du centre-ville. L’hôtel de ville existant était une ancienne caserne de pompiers recyclée autour de laquelle s’étaient greffés plusieurs bâtiments de forme et d’allure diverses formant un ensemble hétéroclite, désuet et très peu fonctionnel. Notre mandat consistait à évaluer ces bâtiments, choisir les éléments à conserver et à créer un bâtiment fonctionnel de 1675 m2 pouvant abriter la majorité des services administratifs de la municipalité. De plus, la planification du bâtiment devait s’intégrer dans le projet de revitalisation du centre-ville qui comportait entre autres la conservation de plusieurs bâtiments et un axe piétonnier traversant le site selon une diagonale et reliant une maison historique au parc de loisirs Juchereau. Les travaux devaient s’effectuer selon un échéancier serré afin d’éviter de perturber les opérations du centre trop longtemps.
En prenant le parti de conserver et de restaurer la caserne de pompiers et la maison historique Girardin, nous avons planifié l’ensemble du bâtiment afin de créer une place ouvrant sur l’avenue Royale. De plus, pour accommoder l’axe piétonnier traversant cette place, le bâtiment a été sectionné en deux parties reliées aux étages par une passerelle ; l’accueil et l’entrée principale se font sous cette passerelle, le long de l’axe. Bien qu’il soit toujours à l’extérieur, le public a ainsi l’impression de pénétrer le bâtiment, un geste qui s’inscrit dans un esprit de proximité démocratique.
Au niveau des formes et du gabarit, les hauteurs de l’agrandissement et du bâtiment d’origine ont été coordonnées. La modulation, les matériaux et l’utilisation d’éléments verticaux (campanile, tour à boyau) ont permis d’harmoniser l’ensemble. Le projet a aussi permis de reconstruire la tour à boyaux selon les dessins originaux d’Adrien Dufresne et d’y inscrire, par le jeu de la brique, une horloge de forme carrée.
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