Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec Concours du Musée National des Beaux-Arts du Québec

Client


MNBAQ


Emplacement


Québec


Date de construction


2009


La vision du nouveau pavillon du Musée National des Beaux-Arts du Québec s’inspire de l‘image d’une promenade dans le parc des Champs-de-Bataille avec ses grands espaces verts, son couvert végétal magistral et ses sentiers sinueux offrant des perspectives inédites et spectaculaires. Alors que le Musée était à l’origine un bâtiment dans un parc, le nouveau pavillon devient le parc à la manière d’un Land-Art. Vus du haut, les pliages des toitures vertes du pavillon s’inspirent de l’origami et la création de vides entre les plis et replis emprunte aux gestes du découpage de papiers, pour créer la découpe volumétrique. Ainsi, les Plaines d’Abraham deviennent un gigantesque aplat vert et texturé déposé sur un socle de pierre, que l’on plie, replie et découpe pour former le nouveau pavillon. Les pliages deviennent des toitures vertes et des murs à opacité variable tandis que les découpages créent des zones continues de traverse où circulent l’espace, l’air, la lumière et le visiteur.

À première vue, celui-ci découvrira une figure de bâtiment, audacieuse, identitaire, invitante, résolument originale et mémorable. Le mouvement des visiteurs à l’intérieur autant que celui du public sur les toitures habitables créeront un sentiment de convivialité propre aux interactions et incitera à la visite. Une fois à l’intérieur, l’on rejoindra une promenade généreuse et transparente se déployant le long du bâtiment et offrant des vues animées et traversantes vers la façade ouest de l’église Saint-Dominique et vers le parc. De là, les visiteurs peuvent choisir d’être amenés rapidement au sommet du musée d’où ils découvrent l’organisation pavillonnaire du site et la beauté naturelle de l’environnement. A partir de ce point, il est possible de redescendre en visitant les galeries superposées les unes sur les autres, pour ensuite traverser vers les autres pavillons afi n de poursuivre la visite; une visite qui sera une expérience marquante, que l’on garde en soi et qui permet d’apprécier Québec comme jamais auparavant.

*Projet en consortium